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MAQX

L'Arundo fa lo revolum

C’est le début de la fin. On est toutes et tous d’accord. Mais si cette fin pouvait durer éternellement…

Le bourdon infini, dans un chuintement harmonique de plénitude, rattrape la basse disco dans son impossible désuétude. Le pied contre la planche à l’unisson du kick, dans un universalisme sonore beethovenien, syncrétise l’essentialité des mélodies traditionnelles et la multitude complexe de ses modes. Arpégiations synthétiques et ornementations cornemuseuses cultivent la même illusion de matière vibrante. La surface est rocambolesque et humble, la profondeur épique et véritable. C’est un hommage au passé présent futur des musiques traditionnelles dans leur grande complexité et dans une immense décomplexitude.

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Maxence Camelin et Henri Maquet mettent en scène divers scénarios musicaux élaborés autour de leurs recherches artistiques en quête d’une musique traditionnelle post-apocalyptique. Expériences sonores à base de rencontres instrumentales inattendues : instruments traditionnels et machines électroniques cohabitent dans l’univers musical du 3e millénaire.

La rencontre du duo est tout d’abord patrimoniale. Par une passion commune pour la diversité des timbres et la richesse des savoir-faire qui les construisent, les deux artistes partagent l’exploration organologique des répertoires des pays d’Oc. Les anches, les modes, les couleurs des tempéraments et le caractère des thèmes sont leur matière quotidienne patrimoniale autant qu’expérimentale. L’univers de la danse et du bal leur donne des mouvements, grooves et accents à partager. Les accents des corps qui se meuvent, bruts ou raffinés, assemblent la matière musicale en un flot homogène et imparable d’où surgissent inventions et rengaines ancestrales. Enfants d’un XXe siècle déjà bien avancé, ils emportent avec eux dans le 3e millénaire les références sonores du disco et des beats électro originels, le groove du funk et les transes ressuscitées des musiques psychédéliques.

Tous les ingrédients sont réunis et la potion magique opère : les musiques traditionnelles gonflées d’une force herculéenne déboulent avec leur panthéon de musiques populaires, orales, hertziennes ou numériques et renversent la scène dans un univers parallèle où seuls ceux qui dansent ont survécu.


Henri Maquet : Chant, galoubet, flûtes, synthés, machines, chorégraphies

Maxence Camelin : Chant, bodega, boha, hautbois, lumières futuristes

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